Au temps où porter un parfum intégrait une sorte de rite dans les cérémonies religieuses, aujourd’hui ce choix marque une habitude qui ressort d’un besoin de distinction, d’identité, d’hygiène ou tout simplement de bien-être. Dans la société moderne où les femmes sont portées par nature à se parfumer, les hommes marchent également dans le sillage en surpassant l’usage à caractère séductif. Et si l’univers des fragrances fait autant chavirer les deux dimensions, c’est grâce aux variétés des matières utilisées pour accorder une authenticité à chaque émanation.

Comment préparer un parfum ?

Un parfum est une infinité de combinaisons, une substance travaillée de manière à prononcer chaque note émise généralement sous forme d’odeur de plante. Fruité, boisé, floral, chaque parfumeur a sa façon de préparer son élixir pour envoûter et exalter les sens. Et loin de soi l’idée de penser que la confection d’un tel produit est un procédé de routine. Il faut veiller à ce que chaque matière s’harmonise avec d’autres et tenir à ce que ses vertus ne soient pas altérées au cours de la transformation. Olfastory vous guide dans les procédés à suivre.

Les techniques de fabrication d’un parfum

Pour formuler un parfum, il a fallu passer par un certain nombre d’étapes. En premier lieu, l’expression désigne une technique d’extraction de l’essence des agrumes (et ceci étant exclusif) par pression ou au moyen de centrifugeuses. Vient ensuite la distillation. Cette action consiste à extraire les éléments volatils des végétaux sélectionnés par procédé d’évaporation en se servant d’un alambic. Le mélange porté à ébullition évacue un extrait concentré qui constitue l’essence même du produit. L’extraction quant à elle permet de réaliser une infusion des matières végétales avec un solvant, le tout chauffé à 60°C. Le solvant se dissipe peu à peu sous l’effet de la chaleur et laisse échapper la cire dite « concrète ». En additionnant de l’alcool à cette dernière et en chauffant, le mélange se libère de sa partie huileuse et donne ce que l’on appelle « absolue ». L’extraction par CO2 également appelée softact se fait elle à une température de 40°C. Ensuite, l’effleurage est un procédé consistant à extraire une substance odorante issue d’une réaction entre des pétales de fleurs et de la graisse animale. Ceci peut se réaliser à chaud et à froid. Enfin, la molécule de synthèse et la nature print sont des méthodes qui reposent sur la reproduction de senteur naturelle.