Vous avez un projet à réaliser ? Dans le but d’accéder vite à un crédit, vous avez choisi de recourir à un prêt entre particuliers. Voici cinq erreurs que vous devez éviter.

Ne pas passer à l’écrit

L’omission d’une preuve écrite est une erreur à éviter lors d’un prêt. Le prêt entre particuliers est, certes, une affaire de confiance. Chercher à matérialiser un prêt par un écrit, peut paraître aux yeux de l’un des personnes contractantes, un manque de confiance, voire de considération. Mais, cela n’est qu’une illusion et ne saurait pas justifier la négligence ou l’inopportunité de constituer la preuve du prêt. Ne pas matérialiser l’acte de prêt est d’ailleurs plus redoutable, en ce sens qu’il peut amener plus tard à des conflits tenant aux stipulations du contrat. Chaque partie allègue donc, de bonne ou mauvaise foi, les clauses dont elle a souvenance ou simplement celles qui l’arrangent. Ça devient la parole de l’une contre celle de l’autre. Et c’est justement pour pallier à l’avènement d’une pareille situation, que le Code civil prévoit dans les dispositions de son article 1341 que : « il doit être passé acte devant notaires ou sous signatures privées, de toutes choses excédant une somme ou une valeur fixée par décret, même pour dépôts volontaires, et il n’est reçu aucune preuve par témoins contre et outre le contenu aux actes, ni sur ce qui serait allégué avoir été dit avant, lors ou depuis les actes, encore qu’il s’agisse d’une somme ou valeur moindre. ». Le montant décrété relativement à ces dispositions est de 1 500 euros, depuis le 20 août 2004.

Ne pas analyser sa solvabilité

Ne pas analyser de façon objective, sa solvabilité avant de solliciter un prêt, est une véritable erreur à éviter. Cela ne fait qu’accroître votre insolvabilité. Le prêt doit fonder aussi bien sur la dépense à laquelle vous devez faire face qu’à votre capacité de rembourser au prêteur la somme due dans le délai convenu. Pour cela, il est recommandé de tenir compte de ses revenus et non uniquement de l’objet du prêt. C’est la faute de ce préalable que beaucoup se retrouvent à « déshabiller Paul pour habiller Pierre », c’est-à-dire solliciter un prêt pour rembourser un autre prêt.

Ne pas procéder à une déclaration du prêt à l’administration fiscale

Comme nous l’avons su bien le rappeler à l’entame de notre article, le prêt entre particuliers n’est pas une opération sans encadrement juridique, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens. En effet, à partir d’un seuil fixé par la loi, tout prêt doit être déclaré à l’administration fiscale. En France, le seuil du montant fixé est de 760 euros. L’obligation est donc faite à tout emprunteur ayant bénéficié d’un prêt supérieur à 760 euros, de procéder à une déclaration au fisc. Ladite déclaration se fait par remplissage d’un formulaire auquel l’emprunteur joint l’acte de prêt. Comme on ne peut s’y attendre, le législateur est allé plus loin en dissuadant ceux qui penseraient dribbler le fisc en saucissonnant ou en échelonnant les montants du prêt. La règle en la matière est celle de l’addition des montants de prêt perçus. Lorsque ces montants perçus dépassent le seuil au cours d’une année, ils doivent être impérativement déclarés. Ne pas faire cette déclaration, c’est s’exposer à une peine d’amende fiscale, voire des sanctions pénales.

Ne pas faire une comparaison préalable

Cette erreur est plus courante. Emportés par l’ambition légitime de vite trouver les moyens pour répondre à un impératif, beaucoup de gens acceptent les propositions du premier prêteur. Alors qu’une comparaison sur des plateformes comme pret personnel comparatif , pourrait amener à trouver le même prêt à des conditions meilleures.

Manquer de vigilance

Il s’agit ici d’une erreur qui a des conséquences très fâcheuses. Certes, le problème ne se pose pas trop s’il s’agit d’un prêteur particulier qu’on connaît très bien. Nous voulons évoquer ici les prêts sollicités de personnes que l’on ne connaît pas ou que l’on connaît peu. Il est nécessaire de faire attention, d’être vigilant, au risque de se faire anarquer. Les prêts pour lesquels le prêteur demande préalablement à l’emprunteur d’envoyer des sommes d’argent, doivent être évités au maximum.