Vous avez envie d’exercer le métier d’épaviste ? Voici ce que vous devez savoir à son sujet. Un épaviste est un professionnel qui vous débarrasse de votre épave, c’est-à-dire de votre véhicule hors d’usage. Autrement dit, le métier d’épaviste consiste à récupérer les véhicules hors d’usage plus connu sous le sigle V.H.U ou plus communément appelé épaves. Mais si certains professionnels sont spécialisés dans l’activité d’enlèvement d’épave gratuit, d’autres peuvent facturer les différentes opérations.

Autrefois, le métier d’épaviste était plus connu sous le nom de casse, casse automobile, casseur, ou de casseur automobile, mais avec la modernisation, les choses évoluent au point où il est important de préserver l’environnement de ces épaves. Cependant on peut aussi faire appel à un épaviste pour une voiture accidentée qui prend inutilement de l’espace ou un véhicule trop vieux qui encombre.

Formation

Il est maintenant facile de vous former au métier d’épaviste, ce qui n’était pas le cas avant 2014. Mais depuis la rentrée 2014, le parcours spécifique « Recycleur » a été proposé dans le cadre d’une licence professionnelle en organisation et management des services automobiles (OMSA) enseignée dans les universités. Et comme pour toutes les licences professionnelles, la licence OMSA/parcours « Recycleur » est accessible à partir d’un bac + 2. Si vous êtes donc titulaire d’un DUT ou d’un BTS industriels ou techniques, ou bien d’un bac + 2 à orientation commerciale, vous pouvez suivre en apprentissage la formation de recycleur auto pour devenir un épaviste.

Salaire moyen

Le salaire d’un épaviste en début de carrière peut commencer par 1 500 € bruts par mois. Mais au fil de ses années d’expérience, il pourra espérer évoluer vers un rôle plus orienté dans la gestion d’équipe au sein de son secteur.

Avantages et inconvénients du métier

Comme tout métier, le métier d’épaviste comporte aussi bien des avantages que des inconvénients. En voici quelques-uns :

  1. L’environnement est dépollué grâce à l’enlèvement d’épaves car, figurez-vous que les véhicules hors d’usage constituent un vrai danger pour le développement durable compte tenu du fait qu’ils sont constitués éléments très toxiques pour l’environnement. Nous pouvons citer par exemple le carburant, l’huile à frein ou de refroidissement, la batterie, etc.
  2. De nouveaux produits sont fabriqués grâce aux matériaux comme l’acier ou l’aluminium obtenu après le recyclage d’épaves. En effet, après l’obtention des matériaux, ils sont ensuite retransformés sous forme de matières premières pour être ensuite utilisés dans la fabrication de nouveaux produits. Cependant, certains matériaux peuvent être altérés pendant les opérations de récupération et du recyclage en matières premières, ce qui du point de vue économique constitue un inconvénient du métier.
  3. Des pièces détachées en bon état : un véhicule peut être hors d’usage mais toutes les pièces qui le composent ne le sont pas aussi forcément. Une fois le recyclage et le tri effectués, les pièces encore utilisables telles que les accessoires pneumatiques, les équipements intérieurs ou d’extérieurs, les produits d’entretien, les autoradios ou hauts parleurs qui marchent encore constituent des pièces détachées.