Bien qu’ils semblent impulsés par des technologies récentes, les vélos électriques existent en réalité depuis 1890. Ces vélos sont conçus sur un modèle hybride qui combine la puissance électrique et la force générée directement par les pédales. L’énergie électrique vient renforcer les efforts effectués par le cycliste. Découvrez ici les principes de fonctionnement du vélo électrique !

L’assistance électrique

Le vélo électrique combine la force naturelle de l’individu, un moteur électrique et une batterie. Ces deux derniers éléments permettent de produire l’énergie nécessaire qui pourvoit l’assistance à l’humain. Cela dit, le vélo électrique a la même ossature qu’un vélo classique. Ce qui différencie les deux modèles, c’est le mécanisme électrique. Ce mécanisme peut se faire soit par capteur d’effort, de pression, par tension de la chaîne ou bien par rotation du pédalier. La plupart des vélos électriques sont équipés d’une assistance par rotation du pédalier.

Lorsque vous appuyez sur la pédale, le capteur installé au niveau du pédalier s’actionne. Celui-ci va ensuite donner l’information au variateur électronique de vitesse qui va autoriser la batterie à fournir de  l’énergie au moteur électrique. C’est ce dernier qui offre l’assistance nécessaire au pédalage. La console posée à l’avant permet de choisir le niveau d’assistance du moteur. Notez que le module d’assistance ne doit pas excéder les 25 km/h selon la nomenclature.

La motorisation

Vous trouverez deux styles de motorisation : la motorisation non proportionnelle et la motorisation proportionnelle. Pour la première, l’assistance est enclenchée par le capteur qui détecte les mouvements circulaires du pédalier. Pour mettre le système en marche, le cycliste doit faire un tour de pédale. C’est grâce à cette action que le moteur libère de la puissance. Une fois le système lancé, le moteur électrique booste le vélo jusqu’à la fin du cycle de pédalage. Les efforts sont moindres et l’individu a la sensation de rouler un vélo automatique.

Pour la motorisation proportionnelle, le cycliste doit maintenir son action pour activer l’assistance du moteur électrique. Les efforts sont plus importants car, sans pression sur le capteur, l’assistance s’arrête. Cette motorisation a l’avantage de consommer moins d’énergie. Pour faire le choix du bon vélo, la plateforme  www.vtt-electrique-puissant.fr  vous propose une méthode intéressante.

Les marques de vélos

Parmi les marques les plus appréciées, il est possible de se procurer les vélos du fabricant allemand Kalkhoff. Son offre est basée sur la sécurité, le confort et la durabilité et ses vélos sont adaptés à la ville. Un autre fabricant, c’est Focus, spécialisé dans les modèles sportifs. Sa gamme est essentiellement tournée vers la performance et l’efficacité. Notez qu’il est possible d’acheter des vélos pliants électriques plus adaptés au milieu urbain. Des marques comme Brompton ou Tern proposent ce type de vélos. Vous pouvez voir le site Intelligence stratégique des modèles de plusieurs autres marques de renom.

Dispositions légales

Les vélos électriques sont des appareils soumis à un ensemble de normes communautaires. Au niveau européen, il existe deux dispositions qui régissent l’action du dispositif d’assistance des vélos électriques. Elles stipulent que l’assistance électrique doit s’arrêter de fonctionner :

  • lorsque le cycliste s’arrête de pédaler volontairement ou parce qu’il a actionné les freins de son vélo
  • et lorsque la vitesse de course dépasse les 25 km/h.

Aussi, elles exigent que la puissance de tous les moteurs électriques ne soit pas supérieure à 250 watts.