La femme est exposée à des maladies spécifiques dont le taux de mortalité est parfois élevé. Or les progrès de la médecine et la mise en place d’une politique de dépistage a permis de réduire considérablement leur évolution. Voici 3 dépistages à ne pas négliger tout au long de sa vie.
- La Prévention du cancer du col de l’utérus
Programmer un pap test à Montréal figure parmi les tout premiers examens de la femme. Il a d’ores et déjà permis de réduire de 70% la mortalité des femmes dans les pays industrialisés. L’examen est simple et indolore. Il dépiste les lésions précancéreuses, donc à leur stade initial, les traitements sont donc bien plus efficaces.
Les médecins recommandent de commencer à l’âge de 20 ans et de continuer tant qu’il y a une vie sexuelle, 70 ans et au-delà. L’examen se réalise 48 heures après le dernier rapport sexuel et en dehors des menstrues. Le prélèvement des cellules est envoyé en laboratoire pour analyse.
- L’examen sanguin en prévention des risques cardiovasculaires
La pilule contraceptive contient des œstrogènes qui augmentent chez les femmes prédisposées les risques d’accident cardiovasculaires. Une surveillance biologique est donc importante. On proposera une prise de sang trois mois après la prise de la pilule pour vérifier les taux de cholestérol, de triglycérides et de glycémie, puis tous les 5 ans. En cas d’anomalie, une autre pilule ou un autre mode de contraceptif sera envisagé.
- La prévention du cancer du sein génétique
Ce dépistage consiste à repérer des éventuelles mutations des gènes BRCA1 ou BRCA2, révélant ainsi un risque très élevé de cancer du sein précoce et agressif (en moyenne avant 43 ans). Il représente avec le cancer de l’ovaire, 5% des cancers.
Une telle mutation signifie aussi une chance sur deux de le transmettre à ses enfants, fille ou garçon. Les hommes ne sont pas épargnés par le cancer du sein. On recommande de faire un test génétique si plusieurs cancers du sein se sont déjà déclarés au sein d’une même famille et dont un au moins a été diagnostiqué avant l’âge de 40 ans.
Une palpation des seins deux fois par an à partir de 20 ans et une mammographie annuelle à partir de 30 ans sont des gestes de prévention indispensables dans le cas des cancers d’origine génétique. Certaines femmes prendront également la décision d’une ablation préventive des deux seins ou des ovaires si le risque de cancer génétique est confirmé. Un accompagnement psychologique sera utile, l’ombre du cancer représente un poids terrible pour soi-même et ses descendants.