L’utilisation des bouillons de cube représente un véritable fléau de nos jours. Cette pratique s’est généralisée surtout en Afrique mais également dans les Caraïbes et dans le monde Arabe. Au mépris du danger, les populations s’y adonnent à cœur joie. Dans cet article, découvrez ce que représentent les arômes MAGGI et les dangers liés à sa consommation.

Que représentent les arômes MAGGI ?

Les arômes de cube MAGGI sont des exhausteurs de goûts très prisés aujourd’hui en Afrique, dans les Caraïbes et aussi dans le monde Arabe. L’élément chimique à la base de la plupart des additifs alimentaires dont les exhausteurs de goût, s’appelle le Glutamate monosodique ou GMS (E 621). Appelé aussi «potentialisateur de saveur», il s’agit d’une poudre blanche ayant l’apparence du sucre et avec la particularité de renforcer le goût des ingrédients auxquels il est mélangé. Il s’avère aujourd’hui, l’un des produits les plus contestés au même titre que la nicotine.

Le glutamate monosodique, dont se composent les arômes de cube MAGGI, est le sel sodium de l’acide glutamique (l’un des 20 acides aminés naturels non essentiels qui composent les protéines). Cela explique le nom de «glutamate de monosodium». Il s’agit d’une poudre blanche (composée de petits cristaux) qui se dissout rapidement dans l’eau ou la salive. Une fois dissoute, cette substance se sépare en sodium et en glutamate.

Le glutamate est fabriqué en fermentant un féculent et un sucre (comme la canne à sucre, la mélasse). L’acide glutamique fut isolé en premier lieu à partir du gluten (blé) et fût découvert comme l’essence des goûts délicieux des bonnes soupes préparées au Japon. Il s’agit d’une substance chimique présente à l’état naturel, «protéines hydrolysés» et «épices» dans une étiquette de produits alimentaires. L’usage du glutamate monosodique est parfois caché dans les étiquettes alimentaires sous différents noms comme «assaisonnements naturels».

Quels sont les dangers liés à la consommation des bouillons de cube MAGGI ?

La consommation des cubes Maggi constitue, de nos jours, un réel problème de santé publique. La teneur de l’élément chimique (le glutamate monosodique) qui compose la plupart de ces arômes Maggi est élevée. Des études ont, en effet, montré que le glutamate monosodique est une substance dont la teneur en sodium est très forte (10 à 15 g de sodium par cube). Or, il est recommandé de ne pas dépasser 6 g dans la ration alimentaire journalière d’un individu normal.

Ces bouillons de cubes sont, par conséquent, à la base de nombreuses maladies. Les maladies les plus fréquentes sont les atteintes cardiovasculaires, l’obésité et l’hypertension artérielle, le diabète avec ses complications. Il y a également d’autres pathologies qu’on peut rencontrer suite à la consommation de ces cubes Maggi comme par exemple la faiblesse sexuelle chez l’homme, les saignements vaginaux, les troubles uro-génitaux, la gastrite, les troubles du comportement chez l’enfant, le gonflement de la prostate, les maladies de Parkinson, d’Alzheimer, etc.

Les cubes Maggi sont dangereux. Le danger est aussi lié à la teneur en sel de ces cubes. L’excès de sel est considéré d’après l’OMS comme l’un des principaux facteurs de risques des maladies « non transmissibles » comme les maladies cardio-vasculaires, l’hypertension, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), certains cancers (estomac) et même l’ostéoporose.

Dans le bouillon de cube, il y a également la présence de l’huile de palme et des allergènes majeurs : blé, soja, lait, œufs, moutarde, gluten.

Aussi, certaines femmes introduisent ce concentré d’aromates par voie anale pour avoir le postérieur généreux. Elles l’utilisent dans sa forme brute comme suppositoire ou liquéfient afin de l’introduire plus facilement par le biais d’une seringue ; une mode qui peut se révéler dangereuse pour la santé. De nombreuses femmes ont développé des infections, notamment à cause des épices contenues dans le cube Maggi. Les moins chanceuses ont succombé.

Malgré les risques liés à la consommation de ces bouillons de cube, sa commercialisation continue sous le regard complice des pouvoirs publics. Cela est surtout dû aux pressions des industries alimentaires, constituant des lobbys, qui veulent à tout prix préserver leurs intérêts au mépris du danger que courent les populations. Une prise de conscience s’impose.