Les séparations des parents ont toujours des conséquences sur les enfants. Toutefois, on peut leur épargner bien des misères en faisant en sorte de privilégier leur bien-être, malgré la difficulté de la situation. Mais comment peut-on ménager l’intérêt des enfants ?
Consulter un avocat
De nombreux couples en instance de séparation, et notamment ceux qui réussissent à communiquer et à s’entendre sur les éléments liés à la garde, se demandent s’il est nécessaire de prendre un avocat en droit familial. Bien que cela ne soit pas obligatoire, il est vivement recommandé d’y faire appel avant de signer toute entente : en effet, en plus de veiller à ce que l’entente reprenne tous les détails importants et respecte les formalités requises pour assurer sa validité, le recours à l’avocat permet de dépassionner le débat et contribue ainsi à préserver la communication entre les deux ex-conjoints et à éviter de faire des enfants des victimes de la guerre parentale.
Contrôler les facteurs qui affectent le plus le bien-être de l’enfant
Pendant et après une séparation, les facteurs qui affectent le plus les enfants peuvent être contrôlés par les parents. Il s’agit notamment :
- Du degré et de la durée des hostilités entre eux : même lorsque l’on ne s’entend plus, il est essentiel, ne serait-ce que dans l’intérêt de l’enfant, de continuer à communiquer sans agressivité. Évitez de réagir à chaud lorsque votre ex vous énerve et pensez avant tout à l’impact de vos propos et de vos décisions sur la vie de votre enfant.
- La capacité des parents de bien fonctionner : l’organisation et la communication sont le secret d’une bonne entente. De plus, l’enfant, qui a besoin de repères, est rassuré lorsque les choses sont un minimum organisées.
Respecter le nouvel équilibre de la vie de l’enfant
Après le choc de la séparation, l’enfant doit reconstruire un équilibre autour de deux cellules familiales. Que l’enfant ait naturellement tendance à cloisonner ses deux vies ou pas, faites attention à ne pas trop le questionner sur la période de garde chez l’autre parent, tout en vous y intéressant. Demandez-lui simplement comment cela s’est passé sans émettre de jugements ni commentaires désagréables et écoutez-le s’il a envie d’en parler : de cette manière, votre enfant se sent libre de vous dire ce qu’il veut et réalise qu’il n’a pas à choisir un camp. Il est également normal qu’il ait envie de placer une photo de son autre parent dans sa chambre ou de garder le contact entre les périodes de garde.